20 excellentes raisons de quitter son job

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Si vous êtes ici, c’est que vous avez probablement déjà envisagé de claquer la porte de votre boîte.

Et si vous ressentez l’envie ou le besoin de quitter votre job, de changer d’entreprise, ou de choisir un nouveau métier, il y a toujours de bonnes raisons.

La voie unique

On peut rester cloîtrés dans sa routine de boulot toute une vie, sans jamais prendre le temps de se demander si l’herbe n’est pas plus croustillante et moelleuse ailleurs.

Parce que pression familiale, sociale, culturelle. Parce que besoin financier aussi, bien sûr.

Mais pouvoir bouffer et se loger à peu près dignement ne devrait pas nous coûter si cher qu’on en finit en bore-out. Ou en burn-out. Ou en dépression. Ou alcoolique. Ou [mettez ce que vous voulez, vous savez mieux que moi.]

On a été formatés par cette idée de vivre pour travailler.

L’idée que notre existence devait forcément nous emmener, dès qu’on pose nos petits petons dans la classe maternelle, sur une route toute tracée vers « la boîte ». Notre seule option, c’est de trouver une boîte pas trop mal, un job pas trop mal, un salaire décent et des collègues pas trop pénibles.

Ce conditionnement au « job » (et notamment job salarié, et notamment même-job-salarié-toute-sa-vie) sert surtout la société. Tout est fait pour nous pousser à devenir de dociles petits soldats de l’économie

Vous pouvez avoir un très bon job, que vous adorez et que vous voulez garder jusqu’à ce que mort s’ensuive. Super, top. Gardez-le.

Mais c’est rare.

Je vous encourage fortement à devenir plus curieux.se. Et prendre le temps d’explorer d’autres visions du travail.

Car on peut aussi gagner sa vie, et même vivre (oui) d’autres façons.

Ouvrir son esprit

Ou ses chakras, ou des livres, ou son réseau LinkedIn… pour ouvrir l’espace des possibles.

On peut vivre différemment pour avoir besoin de gagner moins d’argent.

Par exemple vivre en coloc au lieu d’être chacun chez soi.

Ou partir à la campagne ou à l’étranger, télétravailler et ne plus avoir à rembourser un prêt immo indécent. On peut faire pousser ses légumes et élever des poules, louer deux chambres pour faire des locations saisonnières, et en vivre.

Donc vu que manifestement vous cherchez des raisons de quitter votre job, voici une petit compilation des symptômes qui montrent que votre santé professionnelle a besoin d’un petit coup de jeune.

Ou que vous allez crever dans le mois qui suit si vous ne dites pas « stop ».

En espérant que cela enflammera votre motivation pour lancer la machine et à sauter le pas.

1. Vous partez au taf avec des pieds de plombs

Ah celle-là, je l’ai bien connue.

Et pourtant : job à responsabilités, boîte cool (vu de l’extérieur) avec collègues djeuns et open space et séminaires d’entreprise sur des kayaks. Et salaire pas mal du tout. 

Mais aussi : journées entières entre des réunions et des fichiers Excel, horaires d’esclave romain, compétition entre loups affamés, clients japonais (les pires. Des fous. En plus il faut boire du saké.).

Vous avez l’impression que chaque jour de votre misérable existence est régi par votre taf.

Où vous vivez (à côté de la boîte), quand vous devez vous lever, où vous devez aller. Avec qui vous devez passer des heures, et même parler. Chaque jour. De chaque mois. De chaque année.

Quand vous avez (enfin…) le droit de partir en vacances. Si comme moi c’était obligatoirement les deux premières semaines d’Août, vous comprenez.

C’est un sentiment général, qui ne se lie pas forcément au job que vous avez. Même s’il peut être top pour quelqu’un d’autre, vous, perso, vous n’en pouvez plus.

Et ça suffit, comme raison. Pas besoin d’aller plus loin.

Mais si vous avez besoin d’autres arguments pour valider votre décision et la vendre à votre conjoint avant qu’il.elle ne vous quitte, ceux-ci tiennent bien la route aussi.

2. Vous voulez plus d’argent

Ben oui, hein.

C’est une des raisons les plus souvent évoquées, pas toujours la première cependant.

D’autres facteurs peuvent aussi jouer sur le déplaisir – voire le malheur – dans son travail.

Mais la plupart d’entre nous travaillent principalement pour gagner leur vie. Et avoir un salaire décent et qui correspond à vos diplômes, compétences, votre investissement, le niveau de stress… c’est primordial. Et motivant.

Si malgré:

  • des années de présence,
  • un travail de qualité au moins potable,
  • un comportement professionnel et agréable,
  • des dépassements d’horaires,
  • la réalisation de tâches et d’actions qui dépassent votre définition de poste…

vous n’obtenez que de faibles augmentations (voire rien du tout), normal de ne pas se sentir rémunéré.e, récompensé.e à la hauteur de son implication.

Si en plus :

  • les transports coûtent cher,
  • un logement proche de votre travail coûte cher,
  • vos collègues gagnent plus que vous à compétences égales,
  • vous rêvez d’un autre style de vie,
  • un recruteur vous fait miroiter une offre plus alléchante… 

vous avez là une voire plusieurs excellentes raison.s. suffisante pour quitter votre job.

3. Vous détestez vos collègues / votre boss / vos clients

Les côtoyer tous les jours en ne pouvant plus les supporter… Dans le meilleur des cas, ils sont juste inintéressants, grossiers ou lourds, inefficaces voire plombants. 

Dans le pire, ils vous ignorent, vous oublient, vous maltraitent, vous font des réflexions. Ou ont des comportements désobligeants. Envers vous ou envers d’autres personnes.

Vous ne supportez plus les discussions autour de la machine à café, ni les mêmes têtes au restaurant d’entreprise jour après jour.

Vous détestez les discussions personnelles entre vos collègues alors que vous essayez de vous concentrer (pour finir au plus vite et partir !). Les conflits. Les mesquineries. Votre collègue qui mange des chips et laisse du gras sur les touches de la photocopieuse. Oui, j’ai travaillé avec des développeurs.

Vous n’aimez pas raconter votre vie, mélanger pro et perso, ou que vos collègues vous demandent d’être amis sur les réseaux sociaux.

L’ambiance est inexistante ou exécrable, vous êtes peut-être même victime de harcèlement moral ou sexuel de la part d’un ou d’une collègue, et vous avez vainement tenté d’en faire part à vos N+1, N+2, N+3… De quoi ne plus avoir envie de vous lever le matin, voire de souffrir de dépression.

Vous avez lu toutes les astuces pour essayer de créer une meilleure ambiance dans votre service.

Vous avez essayé de ne pas y penser, de faire avec… de les comprendre, de les aimer tels qu’ils/elles sont…

Mais RAF (rien à faire). Vous rêvez de plus en plus régulièrement qu’une tornade détruisent vos bureaux – et ceux qui sont dedans. Vous essayez tout le temps de les éviter et de leur parler le moins possible, en abusant des emails et autres « comptes-rendus »…

3 bis. Vous aimez trop vos collègues / votre boss / vos clients

Enfin, un.e en particulier. Voire plusieurs.

Vous avez couché avec votre patron.ne / le comptable / une cliente / tout le personnel de livraison.

(Je vous comprends. Certains camionneurs sont beaux comme des camions.)

Et vous regrettez. Amèrement.

Ou au contraire vous avez très envie de recommencer. Plein plein de fois. Mais sans entendre une horde de hyènes siffler dans votre dos.

4. Vous vous sentez inutile

Votre travail est juste… insignifiant.

Ou vous avez une impression permanente et durable qu’il n’a aucun sens.

L’être humain est fait de tel manière que le seul fait de toucher une rémunération pour une action ne suffit pas à le satisfaire.

Preuve en est cette célèbre expérience en psychologie sociale, réalisée à Leyens en 1986.


Des chercheurs, en tenue costume-cravate, avaient soi-disant embauché (contre rémunération) des étudiants et autres personnes sélectionnées au hasard, et leur avait demandé un travail simple : recopier pendant un après-midi des numéros de téléphone de l’annuaire.


En fin de la journée, les participants recoivent leur rémunération (environ 100 euros en équivalent actuel). Et… voient les expérimentateurs déchirersous leurs yeux les pages et pages de numéros ainsi recopiés.


Au-delà de la soumission à l’autorité, du manque de sens (cette tâche ne servait manifestement strictement à rien), la colère qu’ont manifesté les sujets de l’expérience, lorsqu’ils ont vu leurs heures de travail détruit en quelques secondes, montre bien que l’on ne travaille pas uniquement pour un salaire. Mais aussi pour être utile.

Cela touche à un élément essentiel : le sens que l’on trouve dans son travail. 

Certains éboueurs vous diront qu’ils A-DO-RENT leur job. Car en plus du salaire correct et des horaires difficiles certes, mais qui leur laissent du temps dans la journée, il a pour certains du sens : ils nettoient la ville. Rendant ainsi un service immense à la communauté…

5. Vous avez l’impression de gâcher vos compétences

Vous avez trimé dur à la fac pour décrocher votre Master, et au final vous stagnez à un niveau d’agent de maîtrise.

Vous travaillez depuis vingt ans dans l’industrie du cuir et vous maîtrisez toutes les machines et les process de production, mais vous êtes resté.e au même poste.

Vous sentez clairement que vous pourriez faire mieux, plus intéressant, plus motivant, pour ne plus avoir l’impression d’être sous-exploité.

6. Vous êtes sous-payé.e par rapport à vos responsabilités

Vous ne vous sentez pas (assez) récompensé(e) de vos efforts. 

Vous vous êtes impliqué.e, et vous travaillez dur, on vous a confié de plus en plus de responsabilités et de tâches mais… le salaire n’a jamais suivi, ou bien trop peu.

Vous estimez que la reconnaissance de votre apport véritable à l’entreprise n’est pas présente, ni en termes de rémunération, ni en termes de considération par vos collègues et vos supérieurs.

7. Vous pensez pouvoir postuler à un poste plus élevé

Depuis toutes ces années, vous avez pris du galon, acquis des compétences de qualité, et vous vous dites que vous avez aujourd’hui plus de choix et plus de possibilités ailleurs que dans votre entreprise actuelle.

8. Vous voulez apprendre et vous former

Vous rêvez de suivre une formation, voire de reprendre des études universitaires.

Vous pouvez bien évidemment profiter du Droit Individuel à la Formation et d’autres programmes de formation.

Mais malgré vos efforts pour monter dans la hiérarchie et apprendre encore pour évoluer, rien à faire. Votre entreprise ne vous le permet pas. 

9. Les transports, le logement sont une plaie

Vous vivez dans une grande ville par nécessité mais pas par choix, vous payez un loyer ou des remboursements d’emprunt exorbitants parce que vous devez habiter près de votre lieu de travail actuel.

Ou vous habitez dans la douce nature, mais vous devez rouler deux heures chaque jour sur des départementales encombrées d’autres automobilistes en solo et avaler les vapeurs d’échappements en roulant à 20km/h. Et la musique ou les podcasts ne suffisent plus.

Même si le poste en lui-même vous convient, ces contraintes peuvent devenir une torture. Demandez à tous ceux qui empruntent le RER B à Paris tous les matins.

Devoir se lever à l’aube pour conduire ses enfants à l’école d’un côté et au travail de l’autre…

Un changement d’entreprise peut entraîner une grande amélioration de vie et permettre de gagner 5, 10 voire 15 heures par semaine!

Sans compter (enfin si justement, on la compte) la fatigue physique.

Sans compter les « frotteurs » du métro du matin.

Sans compter le coût de l’essence ou de l’abonnement aux transports en commun, si on ne peut utiliser le vélo.

Sans compter…

Pour certains, changer d’entreprise pour un même poste mais dans un endroit bien différent peut tout changer en termes de qualité de vie. Un logement bien moins cher et/ou bien plus confortable, c’est un point essentiel et cela peut être une grande motivation.

10. Vous êtes éloigné.e de vos amis, votre famille, votre partenaire de vie, vous vous sentez seul.e

Votre travail vous plaît, mais vous en avez assez de passer vos soirées seul.e, en tout cas loin de vos proches, de ceux que vous aimez.

Vous trouvez que vous ne pourrez pas vraiment construire de vie à l’endroit où vous vivez, car il y a peu d’occasion de rencontres personnelles, que ce soit amicales ou amoureuses.

11. Vous aimeriez travailler dans un environnement plus agréable

Bureaux décrépis, odeurs de toilettes, bruits et fumées, absence d’espaces de repos, de coins de verdure…

Travailler dans une usine sale ou une zone industrielle cernées d’autoroutes peut tuer le dynamisme et la motivation. Voire créer une envie irrésistible de tout plaquer pour partir au fin fond de la Creuse, dans une forêt sauvage. Loin, très loin.

Ou vous êtes dans des locaux modernes, dignes de Google, vous travaillez peut-être en open space, sans cloisons, ce qui favorise la surveillance des autres, le manque d’intimité dans votre travail, et le bruit des collègues qui passent leur temps au téléphone.

Vous n’êtes pas à « votre » bureau, car n’importe qui peut l’utiliser, vous vous sentez en « transit », interchangeable et déshumanisé.e, même si tous les jours vous posez la photo de votre chat ou de vos petits bouts à côté de votre clavier, juste pour avoir un peu de réconfort…

Quand ce n’est dans un local à air conditionné sans possibilité d’ouvrir les fenêtres, avec des stores fermés tout le temps pour ne pas avoir de lumière sur les écrans.

Cela peut être tout simplement le fait d’être assis sur une chaise ou dans une voiture toute la journée, ou au contraire d’être tout le temps debout. Ou tout le temps dehors… ou tout le temps dedans.

12. Vous vous sentez infantilisé.e

Vous vous sentez constamment contrôlé.e, écouté.e, surveillé.e, on ne vous fait pas confiance.

Vous avez l’impression d’être grondé.e comme un.e collégien.ne par votre patron quand vous arrivez en retard ou avez oublié d’emmener un dossier.

Les entretiens avec les supérieurs ressemblent à des conseils de classe avec accusations réciproques.

Quand ce n’est pas du monologue, une communication de la direction vers les salariés, et jamais l’inverse.

13. Des recruteurs s’intéressent à vous

Quand on est négligé.e par son compagnon et sa compagne, on est plus tenté.e.s d’aller voir ailleurs et de laisser traîner ses yeux sur d’autres personnes.

Dans la vie professionnelle, c’est la même chose. Si votre attention est régulièrement captée par des posts sur LinkedIn ou des pubs de Cadremploi, si vous écoutez de plus en plus attentivement les recruteurs qui vous appellent pour vous proposer d’autres postes, vous êtes mûr.e pour avoir de quoi mettre le poste actuel et l’offre alléchante dans la balance.

14. Votre entreprise va mal

Vous sentez/entendez que votre entreprise n’est pas en forme, que vous n’aurez pas d’augmentation de salaire avant longtemps, qu’il ne faut pas compter sur une quelconque évolution. Voire que vos collègues commencent à être « remercié.e.s » l’un après l’autre : vous n’avez pas vraiment d’avenir dans cette boîte, et le monde est vaste.

Si vous savez que l’entreprise va vraiment mal et qu’elle risque de mettre assez vite la clé sous la porte, vous pouvez (et surtout, devez) réfléchir à « l’après ». Pour soit partir avant de vous faire licencier, soit en profiter pour demander une reconversion, soit proposer un départ sous forme d’accord à l’amiable – une rupture conventionnelle par exemple.

Et commencer tranquillement à vous préparer pour négocier ce virage, voire cette ascension, dans votre vie professionnelle.

15. Vous ne supportez plus la vie de bureau

  • les réunions interminables
  • les déjeuners au restaurant d’entreprise
  • le costume, le tailleur
  • le même bureau devant le même mur
  • les To Do List et les CR, les plannings, les « Cordialement »
  • les « afterwork » alors que vous voudriez pouvoir choisir vos amis
  • les collègues hystériques
  • les pots de fin d’année, de naissances, de mariages, de départs ou d’arrivée…
  • les séminaires et les « offsites » où vous devez sauter d’un arbre ou plonger dans l’eau, ou rire avec un clown, ou pleurer dans un cours de théâtre…
  • les start-ups où tout le monde est collé sur son écran avec un casque sur les oreilles
  • avoir à obéir à quelqu’un, surtout si vous n’entendez jamais un « s’il vous plaît » ou un « merci »
  • les horaires fixes
  • les journées vides mais où vous devez faire acte de présence, les journées bien trop chargées
  • les messes basses, les coups bas, les trahisons, les mensonges
  • la pause du midi à rallonge ou au contraire bien trop courte
  • ne pas pouvoir faire de sieste
  • devoir faire vos courses le samedi comme TOUT le monde…
  • devoir être connecté(e) en permanence parce qu’on vous demande d’être « agile »
  • devoir justifier le fait de prendre des vacances ou des RTT
  • etc.

16. Vous êtes plus branché.e collaboration que compétition

Votre entreprise fait la promotion de la compétition (entre commerciaux, entre équipes, entre services…), et ce n’est pas du tout votre état d’esprit ni même votre personnalité. Vous n’êtes pas non plus très habile en termes de diplomatie et vous dites spontanément ce que vous pensez, alors que vos collègues versent plutôt dans l’hypocrisie…

La moitié des Français s’accorde à dire que les flatteurs sont parmi les profils que réussissent le mieux en entreprise (43%). S’en suivent les égoïstes (38%), les hypocrites (35%) et les menteurs (32%). Autrement dit, les compétences ne sont pas le premier atout pour faire carrière en France.

53% des salariés se déclarent « prêts à tout » pour réaliser les ambitions professionnelles. Et ce ne sont pas les 18-24 ans qui vous diront l’inverse car ils sont 75% à tout tenter pour réussir.

La fin justifie-t-elle les moyens ou ce cynisme est-il générationnel ? Toujours est-il que les salariés du public serait un peu plus vertueux que leurs collègues du privé : seuls 43% ont les dents longues contre 59%.

Mensonges, sexe et trahisons : 1 salarié sur 2 prêt à tout pour réussir

17. Vous voulez être votre propre patron

Vous aimez votre travail, en tout cas vous ne le détestez pas, mais vous rêvez de prendre les rênes et de créer votre propre business.

Vous avez ce rêve depuis récemment ou depuis toujours, mais vous vouliez d’abord acquérir de l’expérience et des connaissances au sein d’une entreprise, et là, c’est fait.

Ou vous pensez pouvoir être plus heureux.se et/ou bien mieux payé.e en créant votre propre activité.

Et vous avez plus de possibilités qu’avant : aides à la création, indemnité de chômage, statuts plus faciles à mettre en place et moins risqués comme le portage salarial, l’auto-entreprenariat…

18. Vous voulez changer complètement de voie, de carrière

Vous vous rendez compte que vous avez fait des études, ou avez choisi un travail… qui n’est pas fait pour vous, tout simplement.

Vous réalisez que vous vous êtes trompé.e de carrière, soit parce que vous ne vous y sentez pas à votre place, soit parce que vous vous êtes découvert(e) une vocation cachée jusqu’alors… Vous souhaitez repartir à zéro dans un autre domaine.

Ou vous êtes multipotentiel.le et vous avez besoin de changement. D’apprendre de nouvelles choses, de partir dans une nouvelle étape de vie pro.

19. Vous rêvez d’ailleurs

Le poste est OK, les collègues ça va, le trajet pas trop long, le salaire correct, le resto d’entreprise pourrait être pire… mais vous avez envie de voir d’autres horizons.

Que ce soit quitter la ville et un studio bruyant pour habiter la campagne et une jolie maisonnette, ou la campagne ennuyeuse et qui sent la bouse pour rejoindre la ville et ses lumières, pour avoir moins chaud, moins froid, plus de soleil, plus d’ombre… Vous avez la bougeotte.

Pour certain.e.s, le fait de rester « bloqué.e » dans un endroit à cause d’un endroit salarié et fixe est une torture. Ils rêvent de voyager et de voir le monde.

D’autres sont devenu.e.s des « pros » dans ce domaine : on les appelle les nomades digitaux (digital nomads), une tribu connectée qui a décidé de ne plus avoir d’attaches dans une ville voire un pays unique, grâce au web.

Architectes, codeurs.ses, comptables ou commerçant.e.s d’objets artisanaux, ils.elles ont souvent un pied-à-terre quelque part, ou une chambre chez maman, mais vivent sac à dos et nez au vent.

20. Vous êtes épuisé.e physiquement et/ou nerveusement

Quitter son emploi peut être une décision difficile, par défaut, par déception, malgré des avantages et votre attachement à l’entreprise ou à certains de vos collègues, ou au contraire très facile, quand l’évidence s’impose… 

Quand la dépression, le burn-out ou le dégoût s’installe, il est grand temps de se mettre tranquillement en recherche d’un poste qui vous plaira et dans lequel vous serez bien – vraiment. 

Aucun poste, aucun métier n’est parfait, mais certains sont tellement exaltants que leurs désavantages sont quasiment invisibles…

Voilà. C’est long, mais je pense que si vous êtes arrivé.e jusque là, c’est qu’il y a une raison.

Quitter son boulot, ce n’est pas toujours une partie de plaisir, mais parfois, c’est juste ce dont vous avez besoin, là, et maintenant. Pour avancer dans la vie.

Prenez le temps de bien réfléchir à votre décision. Préparez votre départ avec soin. Et comprenez que vous ne saurez jamais si vous pouvez faire mieux, et avoir mieux, sans essayer.

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