Surdoué(e)s, multipotentiel(le)s, essayez le minimalisme !
Il est temps de commencer à vous livrer les secrets qui ont fait de moi une surdouée et une multipotentielle heureuse, pas trop grillée du cerveau et plutôt en mode cool. Tous mes trucs, je compte bien vous les faire connaître dans mon prochain livre, Le Guide du Multipotentiel Heureux, qui sortira en fin d’année. Et comme c’est le weekend, je vous fais découvrir en avant-première sa couverture à la fin de l’article !
Depuis un certain temps, j’ai pas mal étudié une mouvance qui n’est pas nouvelle, mais qui a retrouvé ses lettres de noblesse depuis le succès mondial du livre de Marie Kondo, La Magie du Rangement. Comme je m’intéresse autant au bonheur qu’à la réussite, et que je sais que l’organisation est la clé, j’ai eu envie de perfectionner mes connaissances et mieux connaître cet art du désencombrement. Qui va bien plus loin que le fait d’avoir moins d’objets dans sa maison.
C’est aussi un moyen d’apprendre à lâcher prise et à alléger sa vie et son quotidien.
Et son cerveau, aussi…
Minimalisme et maxi-effets
Si vous faites partie de mes tribus, à savoir celles des surdoué(e)s et des multipotentiel(le)s, vous savez combien nos vies sont tout sauf proches de la simplicité.
Nos quotidiens ne sont jamais de longs fleuves tranquilles, entre effervescence intellectuelle, feux d’artifices d’idées, lancements de projets et tests dans tous les sens.
On finit souvent nos journées en ébullition, avec le rêve inassouvi de trouver enfin le bouton « Off ».
On a trop lu, trop réfléchi, pas assez respiré, et on n’a souvent pas fait ce que l’on avait prévu le matin même.
Ou si, mais en plus de ballades imprévues dans une bonne dizaine de nouvelles contrées, avides que nous sommes de réflexions et d’explorations.
C’est là que le lien avec mon intérêt pour cette tendance lourde vers une simplicité volontaire s’est expliqué. En effet, quand on souffre souvent d’être « trop », un des nombreux moyens de contrebalancer nos excès et nos dérapages mentaux sont l’organisation et la simplification.
Et ça commence souvent par un bon gros nettoyage par le vide… Je sais de quoi je parle, je suis en plein dedans. Et déjà, les effets se font ressentir.
Je suis multipotentielle, freelance et entrepreneuse, autant dire que je n’ai que les horaires que je me fixe.
Et comme je suis curieuse, je peux partir pendant des heures sur des tonnes de projets en parallèle.
La plupart sont d’ordre intellectuel, ce qui aboutit parfois à une surcharge mentale, avec 12384 idées qui tournent en même temps. Cela prend de la place, cela demande du temps.
Et même si comme moi vous êtes très organisé(e) – je n’ai jamais à chercher où sont mes affaires – , il reste ce sentiment de « trop-plein », d’étouffement, de poids de choses à déplacer, à ranger, à conserver.
Or en commençant à retirer de mon environnement tous les objets qui ne m’apportent pas, ou plus, du bien-être, du gain de temps, ou de l’énergie, j’ai commencé à me libérer des contraintes.
Moins d’objets, cela signifie moins de ménage à faire, tous ces bibelots à épousseter, tous ces vêtements à trier, ces cartons à bouger, ces boîtes à ouvrir.
Moins d’objets, c’est trouver plus vite ce qu’on cherche, c’est se poser moins de questions, car on a moins de choix.
C’est circuler plus vite, car on ne contourne plus le fauteuil, puis la table, puis la commode.
Mais le minimalisme, c’est aussi dans les autres aspects de sa vie qu’il peut faire opérer sa magie.
C’est s’alléger des rendez-vous pas forcément utiles, comme des soirées de networking qui ne généreront que rarement des clients. Ou des rendez-vous terrasse avec d’anciens collègues dont les horizons ne collent plus trop avec notre vie de nomade digitale.
C’est préférer faire ses commandes de shopping en ligne, et retirer ses courses dans des Drive, quand la semaine est déjà bien trop chargée.
C’est choisir Netflix à la sortie ciné, pour se coucher plus tôt et aller marcher dans la forêt, à la fraîche, le lendemain.
C’est préparer à l’avance ses menus et ses tenues de la semaine, et gagner tant de temps le matin.
C’est moins de questions à se poser, en fait. Et ça libère de la place dans la tête et dans son planning.
C’est aussi supprimer les emails déjà lus, c’est se désincrire des mailing-lists (sauf la mienne, bien sûr 🙂 ).
C’est bloquer les notifications sur son smartphone, et ne regarder Facebook que le soir, Insta un petit moment le midi.
C’est trier son courrier dès qu’il arrive, c’est déléguer un maximum ce qu’on n’aime pas faire, ce qui prend du temps. A ses collègues, à ses enfants, à ses amis, à des prestataires.
Aaaah, s’offrir une prestation de ménage une fois par mois, rentrer le soir dans un appartement propre avec son linge repassé, et se poser sur son canapé pour une longue, longue séance de méditation, ou la première gorgée de bière !
Le minimalisme, c’est dire non
… quand on sent que ça va être trop.
C’est arrêter de se comporter en superman ou hyperwoman, en se chargeant de tout faire, sous prétexte qu’on sait faire. C’est apprendre à ne se fixer que trois objectifs par jour, et pas plus de deux petites corvées à faire.
C’est lire un seul livre en même temps, dans un endroit calme et propice à la concentration.
C’est… C’est… il y a plein de petites choses à mettre en place, qui mises bout à bout, au fur et à mesure, vous permettent alors d’avoir bien plus d’espace et de paix mentale.
Le minimalisme, c’est être plus efficace
« Une habitude minimaliste est une habitude qui demande peu d’efforts pour un maximum de résultats ». Voilà qui est une très bonne adaption au minimalisme du principe du 20-80 de Pareto.
Passer plus de temps avec nos proches, et ceux qui nous apportent le plus.
Arrêter de bosser pour des clients pénibles, et se concentrer sur ceux qui payent en temps et en heure.
Concentrer le ménage en trente minutes, et se contenter du strict nécessaire. Car sur son lit de mort, on se souviendra bien plus de cette fameuse soirée d’été avec nos potes que d’avoir super bien repassé nos torchons…
Quand on a tendance à faire beaucoup, le minimalisme peut vraiment nous aider, en nous apprenant à nous recentrer sur l’essentiel, et à nous soulager un peu les épaules et le cerveau.
J’en suis encore à approfondir mes lectures et à développer ma propre méthode, beaucoup plus douce et progressive que celles que j’ai pu découvrir ces derniers mois. J’en parlerai bien sûr dans de prochains articles, du tri thérapeutique à la décroissance et la sobriété heureuse. Comment acheter moins mais mieux, mais aussi toujours mettre en priorité son bien-être mental et physique, ses activités sociales et de détente. Nos résultats et notre vie n’en sont que meilleurs.
Et pour finir, voici donc la couverture du livre numérique (de 300 pages !), Le Guide du Multipotentiel Heureux :
Il se base sur la traduction des livres de la célèbre psychologue et spécialiste des scanneurs Barbara Sher, d’autres auteurs comme Emilie Wapnick et Margaret Lobenstine, de la compilation de nombreux articles et vidéos françaises et américaines, de l’interview d’autres scanneurs, de nombreux témoignages sur Facebook et des forums privés, et mes propres recherches.
L’idée est de réunir dans un livre « référence » toutes les connaissances sur les méthodes pour réussir sa vie et dans la vie quand on est un scanneur, Renaissance, polymathe, multipotentiel… Il sera disponible fin 2024.
En savoir plus sur Sophie Barbarella
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Cela fait des années que j’essaie d’être minimaliste, mais quand un nouveau sujet me plaît, j’achète tellement d’ouvrages pour l’approfondir, que j’ai dû acheter une petite bibliothèque pour tout ranger…
Comment faire ? Acheter un château, pour en mettre un peu dans chaque pièce (puis les remplir jusqu’à ras-bord) ou a contraire me prendre une tiny house pour m’obliger à choisir ?
Bonjour Bertrand, je vous conseille déjà de voir quels ouvrages vous pouvez acheter en version numérique… cela prend bien moins de place. Et faire le tri parmi ces ouvrages pour ne garder que les meilleurs…
Si vous achetez un château et remplissez vos pièces de livres, vous pouvez très bien en rendre l’accès public, et créer une bibliothèque géante ! Mais l’exercice de la tiny house qu’on loue pendant un mois est une excellente idée pour voir ce qui pour nous est essentiel ! 🙂